Ex nihilo Neil

26 avril 2009

Nécrologie nanar



Pour ceux qui l'ignoreraient (et ils sont nombreux), Bernard Haller était également la voix de Pollux, du Manège enchanté et le cardinal Richelieu dans Les Quatre Charlots mousquetaires (comment ça j'ai des références pourries ?).
Mais Arrête de ramer, t'attaques la falaise, film totalement surréaliste (sa fiche sur Nanarland ne donne qu'une petite idée de l'épreuve que sa vision constitue), restera toujours présent dans nos cœurs comme le genre de soirée qui scelle une amitié !


(Ce film-là, j'en reparlerai plus tard)

06 avril 2009

Djihad !!!



Le drame quand on sait un peu dessiner, c'est qu'on a plein d'envies. Notamment, je pense que tous les dessinateurs amateurs ont connu leur phase "histoire romantique". C'est-à-dire ce moment de leur vie où ils ont envie de se lancer dans une grande et belle fresque romantique, avec une vision simple mais sublime du quotidien.

Et puis on tombe sur une BD de Bastien Vivès.

Ce sale petit salopard de Bastien Vivès.

A vingt-cinq ans tout mouillés, cet enfoiré dessine les émotions comme... c'est... ces designs sont... ses couleurs... arg... il a déjà tout fait, tout dit, c'est parfait, mes yeux pleurent, mon cœur saigne...

Bref, au nom des apprentis dessinateurs du monde entier, j'appelle à la fatwa contre Bastien Vivès ! Qu'on dézingue ce psychopathe, qu'on brûle son œuvre et qu'on efface jusqu'au dernier kilobit de son blog ! Mort aux surdoués !

Delenda vives !

01 avril 2009

Neil a vu… La Journée de la jupe



Film de Jean-Paul Lilienfeld
31 mars 2009


Dans une salle de théâtre d’un lycée de banlieue, Mme Bergerac essaie d’enseigner la vie de Molière à une classe relativement « difficile ». Une arme à feu tombe d’un sac. Elle s’en saisit. Le monde craque.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce film. On pourrait évoquer la performance d’Isabelle Adjani, qui se fait sans doute trop rare sur nos écrans. On pourrait s’amuser à compter les seconds rôles*. On pourrait aussi faire la comparaison avec Entre les murs, primé à Cannes l’an passé. On pourrait gloser sur la capacité de Jean-Paul Lilienfeld à brosser une fresque sociale convaincante, le principal titre de gloire de ce petit artisan besogneux du rire ayant consisté à amuser il y a douze ans une poignée de ressortissants de notre génération avec Quatre garçons plein d’avenir.

Mais on s’en fout du cinéma. Car quand vient dans la vie d’un homme le moment où s’affrontent en son âme le cinéphile et le citoyen, le premier est bien inspiré de fermer sa grande gueule. Bien sûr, le film n’évite pas un certain pathos, surtout vers la fin, et bien sûr, Lilienfeld c’est pas exactement Martin Scorsese, mais putain, pour une fois qu’un film français produit par la télévision française** ose proposer un constat du problème de l’Éducation nationale aujourd’hui, on va pas commencer à ergoter sur les mouvements de caméra !

Je ne sais pas vous (enfin, si, je sais), mais j’ai quelques amis profs. Et quand j’entends ce qu’ils me racontent de leur métier, de leur vie de tous les jours, j’ai juste envie de casser des fenêtres***. Certes, le film ne propose pas de solutions, et d’ailleurs ce n’est pas son boulot (pour ça, il paraît qu’on paye des gens. Si, si. Cher, en plus). Mais il pose un constat courageux, parce qu’il en faut des couilles pour éviter le pamphlet démagogique à la Entre les murs (très bon film par ailleurs), le « c’était tellement mieux avant » à la Être et Avoir (très bon film par ailleurs) et le délire à la Les Choristes (très bonne fiction par ailleurs). Et le fait que ce soit Arte et Jean-Paul Lilienfeld qui aient ces couilles-là, ça pose quelques questions sur le sens des priorités des artistes français.

Bref, si vous voulez faire une bonne action, allez voir La Journée de la jupe, si tant est que ça passe par chez vous. On ne sait jamais, ça donnera peut-être envie aux chaînes de télévision de produire autre chose que Plus belle la vie.

Julien
______

* Notamment Jackie Berroyer en principal dépassé, l’excellent Denis Podalydès en négociateur et la présence discrète mais remarquée de Anne « Guenièvre dans Kaamelott » Girouard.

** Franco-allemande, en l’occurrence. Je n’étonnerai personne en révélant que c’est Arte qui s’y est collée, et pas TF1 ou une quelconque autre chaîne 100 % française du service public.

*** Plus précisément, j’ai envie de prendre des élèves et de leur tabasser la gueule à coups de batte de cricket. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai préféré éviter la carrière d’enseignant pour me consacrer à des choses nettement moins utiles que l’on peut détruire sans risque pénal, comme les étanchéités bitumineuses ou le dessin. Cette chronique sera sans doute tout ce que je ferai pour l’Éducation nationale cette année.

23 mars 2009

More than meet the eyes



Deux petites anecdotes ultrageek sur une série que j'ai vénérée étant petit... Bien entendu, j'ai écrit la grosse bulle de la première sans aucune aide extérieure ni visite Wikipédia (sinon c'est triché)...

14 mars 2009

Le surréalisme est au coin de la rue


Discussion avec un collègue de travail qui n'y connaît rien... ça fait bizarre.
Sur Watchmen, pour ceux que l'avis d'un fanatique absolu intéresse (j'adule cette bande dessinée depuis que je l'ai lue à la fac... c'est pour moi tout simplement une des meilleures choses que j'aie jamais lues), je suis partagé quant à l'adaptation de Zack Snyder.
D'une part, pas mal de fulgurances, c'est visuellement impeccable et il a réussi à changer une partie de l'intrigue en la laissant digne d'Alan Moore, ce qui est déjà un incroyable exploit en soi.
D'autre part, une scène de sexe aussi naze et ridicule n'est plus autorisée nulle part, même très tard sur M6. Et comme il nous avait déjà fait le coup dans 300, on peut se demander si M. Snyder n'aurait pas quelques problèmes de ce côté-là...
Ce qui m'embête plus, c'est que des tas de gens liront la BD après s'être défloré l'intrigue en "seulement" 2 h 30... ce qui est un peu dommage. Mais bon, Watchmen, c'est quand même un peu plus qu'une histoire, alors je me réjouis déjà que de nouveaux lecteurs découvrent Alan Moore.

20 février 2009

Gag à vocation drolatique

Y a des semaines qu'on est content de voir finir. Celle-ci en était une belle !

Allez, comme j'ai plein de planches sur le feu mais aucune de finie, voici le projet d'illustration que j'ai proposé pour une des revues de la boîte où je bosse. C'est une revue plutôt sérieuse et le thème de l'édito était le prix de l'énergie qui grimpe à cause des intempéries, j'ai donc fait dans le classique. Le dessin de presse est un genre en soi qui m'a toujours attiré, je suis donc bien content de l'occasion qui m'est faite de m'y risquer à moindres frais.
Bon, bien sûr, elle a été refusée (pour diverses raisons), mais elle me permettra au moins de combler un trou sur ce blog.

C'est aussi l'occasion de constater à quel point je suis une bille en colorisation Toshop... Regardez-moi le vert immonde de cette chemise !

09 février 2009

Cruciverbisme dadaïste

On savait que George Perec s'amusait à bricoler des mots croisés de 5 par 5 avec une seule case noire, mais on sait moins que René Goscinny aussi était un cruciverbiste averti. Pour preuve cette petite merveille qui me fait personnellement mourir de rire.

05 février 2009

Anecdote dînatoire

Aaah, Marc et ses foutages de merde ! Bon, il faudra bien que je parle un peu d'Angoulême un de ces jours mais là, j'ai point le temps, je file sur Limoges pour le week-end.

29 janvier 2009

Minou, minou...

Ce week-end, je vais à Angoulême pour un petit happening sans importance. Et donc, je dors chez Marion, ce qui me donne l'occasion de ressortir cette belle histoire féline.
Rendez-vous lundi pour le résumé du festival sur Culturofil.net !

25 janvier 2009

La fin de la lose...

J'aime bien cette planche. Je devrais pas vu ce qu'elle raconte, mais je trouve qu'elle fonctionne bien.

18 janvier 2009

16 janvier 2009

Find da joke!

Fute et moi, souvent, on est juste un peu cons.
Reste la question : pourquoi c'est drôle ?

12 janvier 2009

L'autre Stéph

J'ai voulu essayer de raconter un truc vachement profond, de la difficulté et des craintes que l'on peut ressentir quand on a à rencontrer quelqu'un avec qui ça doit absolument bien se passer.
J'ai voulu faire un truc fort à la Boulet, à la Larcenet, à la Fabcaro, un truc grave et léger à la fois.
Bon, ben c'est raté. Mais tant pis, j'le mets quand même.

06 janvier 2009