Ex nihilo Neil

30 janvier 2012

24 (+/- 2)

Voici donc ma participation aux 24 Heures de la BD 2012.
Je rappelle la consigne :
"L’histoire comportera les trois récitatifs suivants à placer dans cet ordre :
Le récitatif : 'Surgissant soudain…' devra figurer dans le premier tiers du livre
Le récitatif : 'Et à la fin' devra figurer dans le second tiers du livre
Le récitatif : 'Elle s’interrompt brusquement' devra figurer dans le dernier tiers du livre
L'histoire ne sera pas muette."
C'était une consigne assez désagréable, en ce sens qu'elle nous laissait toute liberté d'action et ne nous guidait donc guère dans une direction ou une autre. Ce qui explique du reste que mon histoire parte dans tous les sens avant d'arriver (tardivement) à trouver un cap convenable. Mais j'en reste assez content, même si j'ai zappé deux planches en cours de route. 




















Et fin. Il y a plein de pistes que j'aimerais ré-explorer plus tard dans cette histoire. La fin s'est faite en vitesse lumière, puisque j'ai posté les huit dernières planches à 14 h 58, deux minutes avant la limite, mais bon, c'est passé.

Si vous voulez aller lire quelques perles de cette année, je vous conseille :
- la prestation de Marion Duclos, qui contrairement à ce qu'elle répétait en boucle durant l'épreuve fonctionne très bien ;
- la très sympa histoire de Zviane, malgré son inversion de deux planches ;
- l'amusante anecdote d'Invité 2 (mais qui peut bien se cacher derrière ce mystérieux pseudo ?) ;
- et évidemment, la forcément immensément géniale histoire de Boulet (heureusement que ce n'est pas un concours, on se demanderait tous les ans : "mais qui va être deuxième derrière Boulet ?").

27 janvier 2012

Blocus Pocus

Ce samedi a lieu la première de Blocus Pocus, une pièce de théâtre dans laquelle joue mon amie Hope et qui a toutes les chances d'être excellente. Elle ne sera donnée qu'un petit mois, donc si vous voulez voir du bon spectacle vivant, je vous encourage vivement à courir au Théo Théâtre.

25 janvier 2012

Les Mayas l'avaient pourtant prédit !


Bon, en théorie, je suis en ce moment même en train de carburer au café sur mes planches des 24 Heures de la BD (magie de la programmation web). 
N'hésitez pas à me laisser un petit message, ça fait toujours plaisir.

23 janvier 2012

Twenty-four


Eh oui, on s'y recolle.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, les 24 Heures de la bande dessinée, ça consiste à pondre 24 planches en 24 heures sur un thème bien précis. C'est ouvert aux professionnels comme aux amateurs, il n'y a rien à gagner, c'est juste un challenge sympa et épuisant pour commencer le festival d'Angoulême.

Si vous avez envie de suivre ma performance, je vous donne rendez-vous ici de mardi 15 heures à mercredi 15 heures. J'essaierai de poster régulièrement les planches, ça fait partie du jeu.
Vous pourrez également suivre la performance de mon amie Marion Duclos, chez qui je logerai pour l'occasion.

Pour les curieux, ma prestation de l'an dernier est ici.

20 janvier 2012

Fincher fait chier !

ATTENTION, CE POST CONTIENT DES SPOILERS CONCERNANT LE LIVRE – ET VRAISEMBLABLEMENT LE FILM – MILLÉNIUM

J’aime beaucoup David Fincher. Je pense que ce mec est un des meilleurs cinéastes d’Hollywood. Il a su s’adapter à son époque, ne pas rester dans les visions oppressantes et claustrophobes des années 1990 qu’il avait si bien rendues dans ses premiers films (Alien3, Se7en…) pour embrasser la critique sociétale (Fight Club) et les visions plus macroscopiques (Zodiac, The Social Network…). Et franchement, un mec qui arrive à rendre Zodiac aussi captivant est forcément un grand artiste.
Du coup ça me fait chier qu’il adapte Millénium.
Parce que je vais me sentir obligé d’aller le voir, et qu’il est capable de me faire aimer l’œuvre de Stieg Larsson.

Ne vous fiez pas à la couv', Mercredi Addams n'a rien à voir avec ce bouquin !
Car je déteste Stieg Larsson. Je sais qu’il est mort, c’est pas bien de dire du mal, mais voilà, j’ai lu Millénium et j’ai trouvé ça vraiment, vraiment pourri.
Pas dans le sens où je n’ai pas aimé l’ambiance, où elle m’a troublé… par exemple je n’ai pas aimé Le Festin nu, de William S. Burroughs. Le Festin nu est un livre malsain, abject, horrible, qui m’a donné envie de vomir jusqu’à ce que je renonce à le lire vers la moitié de l’ouvrage. Mais en ce sens, il réalise l’objectif de l’auteur. C’est une œuvre magistrale, éminemment réussie. Je ne l’aime pas, mais c’est un bon livre.
Millénium, lui, est un livre de merde.

Déjà, d’un point du vue purement romanesque, Millénium est un polar pouilleux. L’intrigue est pour ainsi dire inexistante, et le peu qui surnage est si tiré par les cheveux qu’il n’a plus aucun sens. Si je devais retenir un principal défaut du scénario, ce serait certainement que l’on finit systématiquement par apprendre que ce que l’on soupçonnait depuis le début est vrai.
Prenons le héros, Mikael. Depuis le début du bouquin, il est mis au ban des journalistes suédois pour avoir publié des informations erronées. C’est le héros, on se doute donc qu’il a été manipulé, mais il sous-entend sans cesse que c’est plus compliqué que ça. Eh bien finalement, on apprend qu’en fait, il a été manipulé pour diffuser des informations erronées. C’est tout. C’est ce qu’on sait depuis le début, et ça nous est « révélé » comme un tournant de l’intrigue.

Mais la meilleure reste l’héroïne, Lisbeth. Elle a apparemment une technique secrète pour récupérer des données confidentielles, et le scénario met bien l’accent sur ce don quasi surnaturel. Et on découvre finalement qu’elle est… pirate informatique. C’est une hacker ! Un twist scénaristique qu’on n’ose plus faire depuis le milieu des années 1980 !
On se doute aussi qu’elle a un passif lourd, du genre elle a été violée, et… ben, elle a été violée. Et elle s’en est vengée. De manière dégueulasse. Et ici, le livre nous explique qu’il est bien d’agir ainsi, que c’était la bonne chose à faire. Car pour Larsson, il faut rendre justice soi-même, c’est la seule bonne méthode. Non content de ne pas savoir torcher une intrigue, l’auteur fait preuve d’un sens moral pour le moins sujet à caution.
Ah, oui, on pense aussi que l’un des protagonistes est un pervers, ce qu’il s’avère bien entendu être en définitive. Bref, je ne sais pas si c’est ça la nouvelle vague du polar, mais quand la résolution du suspens révèle qu’en fait, tout est exactement comme on nous l’avait dit au départ, soit on crie au génie, soit on réfléchit deux secondes et on réalise qu’il n’y a tout simplement pas de suspens.

Ceci dit, tout cela pourrait être tempéré par une écriture hors du commun. Il y en a d’autres, des livres sans grand intérêt scénaristique mais sublimé par la plume d’un auteur en état de grâce. Sauf qu’ici, c’est plutôt le néant absolu. Larsson enfile les lieux communs comme d’autres les perles, et le traducteur ne se fatigue même pas à éviter les lourdeurs de style et les répétitions. J’ai vraiment eu l’impression de lire un mauvais roman de gare tout le long. Le Da Vinci Code est mieux écrit ! On pourra tenter de reporter la faute sur le traducteur (c’est assez pratique, nous sommes peu nombreux à lire le suédois dans le texte, mais admettons…). Sauf qu’une amie l’a lu en anglais, et m’a confirmé que le résultat était tout aussi catastrophique. De plus, ça n’explique pas le succès du roman en France, où personne ne s’est enquillé la version originale.

Le duo d'investigateurs le plus inutile depuis les Dupond/Dupont.

J’ai vraiment essayé d’aimer ce livre, je l’ai lu avec les meilleures intentions du monde, pétri d’indulgence, des tas de gens m’avaient affirmé l’avoir aimé, adoré… Le seul aspect positif que j’en retire, c’est la présentation de la société suédoise sous un jour un peu moins positif que jusqu’alors. On évoque souvent la Scandinavie comme une terre de cocagne, il faut reconnaître à Larsson, ancien journaliste, un certain talent pour présenter les travers de ses compatriotes.
Mais bon, j’irai sans doute voir le film de Fincher. Parce que j’aime beaucoup Fincher.
Mais putain, pourvu qu'il ne nous adapte pas toute la trilogie !

18 janvier 2012

Oh, non, il recommence !

Tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas parlé de Starcraft II.
L'autre jour, je me demandais si on pouvait acheter toutes les améliorations d'unités dans le jeu en récupérant tous les crédits disponibles au fil des missions.
J'ai commencé à calculer, et puis je me suis dit que c'était plus simple de rejouer toute la campagne pour vérifier.
Et puis soudain il fut 4 heures du matin...

Bref, tout ça pour dire que je vais mieux et que la folie Starcraft II m'a un peu quitté (elle reviendra quand sortira Heart of the Swarm, l'extension - très - attendue pour cette année).
En attendant, j'ai fait quelques fan-arts...
Dans Starcraft II - Wings of Liberty, vous êtes Jim Raynor, un vieux briscard à qui on ne la fait pas. Vous lattez les aliens, même si vous êtes un des rares humains potes avec certains, vous cherchez à renverser le gouvernement de l'empereur Arcturus "Trou du cul" Mengsk, vous faites un peu de contrebande et vous essayez accessoirement de sauver la galaxie en résolvant une vieille prophétie. Bref, vous êtes un mec, un vrai, un couillu (ceci dit, dans ce jeu, les nanas aussi ont des psychoballs, hein).

Ça, c'est un Zerg, une des deux autres races du jeu. Plus précisément un hydralisk, une belle saloperie qui vous balance des aiguillons à vous déchiqueter des blindages de chars Panzer. Oui, on pourrait croire qu'ils auraient meilleur jeu à vous attaquer directement au corps à corps (c'est que ça fait quand même dans les deux mètres de haut cette saleté), mais les hydra sont surtout chiants parce qu'ils attaquent aussi bien les cibles au sol qu'en l'air.

C'est tout pour le moment, mais y en aura d'autres, tant j'adore les designs de ce jeu (pourtant ils n'ont rien d'incroyable par rapport à d'autres, mais que voulez-vous...).

16 janvier 2012

Charpentier meets Steve Carell

Pour ceux qui ne connaissent pas The Office... ben vous devriez vous y mettre.
(Pardon pour ce gag très, très référencé)

13 janvier 2012

Pendant ce temps, au nord du Mur...


Et voilà... Ça devait être ma carte de Noël, mais je n'ai pas eu le temps de la finir avant les vacances, du coup ça tombe un peu à plat, mais bon.

Vous aurez deviné que, comme tout le monde, je suis en train de lire Le Trône de fer (G. R. R. Martin). J'avais essayé de m'y mettre il y a quelques années et avais lâchement abandonné. Mais comme la première saison de la série télé m'a donné suffisamment de repères visuels pour retenir les cent vingt-quatre noms des personnages principaux, je m'y suis remis, et en suis à ce qui devrait être le début de la saison 4. 

Eh ben pour ceux qui connaissent pas et qui ont été surpris par la fin de la première, accrochez-vous et ne vous attachez pas trop aux personnages, parce qu'ils prennent cher.
Une très bonne série de livres, qui n'a certainement pas attendu ma critique pour acquérir une certaine réputation, et dont on attend la fin avec impatience.

11 janvier 2012

Jeu de mot māori

J'ai visité l'exposition sur les Māori au musée du quai Branly. Un peuple que je connaissais mal, et à l'histoire récente intéressante : les colons britanniques n'en finissent plus d'essayer de les spolier, et les Māori n'en finissent plus de lutter (avec un certain succès) pour recouvrer leurs droits sur leur terre (dernière tentative en date : 2005).
Et puis c'est surtout le peuple qui a inventé le concept de "mana", les rôlistes et autres joueurs de Magic leur doivent donc beaucoup et rien que pour ça, on les aime bien. 
Accessoirement, ils permettent d'inventer des jeux de mots pourris.

09 janvier 2012

Circus incognitus

Un très bon spectacle de cirque/stand up/art des rues. Jamie Adkins jongle, fildeférise, rattrape des pommes avec une fourchette, monte sur un escabeau cassé... et le public est mort de rire. 
C'est à la Cité internationale (si vous ne connaissez pas, profitez-en pour visiter ce qui est sans doute un des plus jolis et des moins connus parcs de Paris) jusqu'au 29 janvier.

La chronique de Delphine sur Rinocéros, qui l'a vu avec moi.

06 janvier 2012

Quelques trucs en vrac...

Je ne sais pas trop quoi vous proposer aujourd'hui, alors quelques bricoles :

Mon amie Marion Duclos s'est lancé un défi rigolo sur son blog. Elle demande quatre mots à un ami, et elle fait un dessin à partir de là. Bien sûr, je lui ai donné quatre mots à la con : métamère, physalie, mélèze et arborer. Voici donc son interprétation, qui ne manque étonnamment pas de poésie.

Ensuite, un vieux fan-art de deux personnages de Terry Pratchett que j'aime beaucoup (les personnages, pas le fan-art — personne ne peut rivaliser avec Paul Kidby).


Enfin, je vous laisse méditer sur cette mystérieuse phrase d'Hervé à qui l'on annonçait un désistement lors d'un rendez-vous : 
"Ummmm...
Lâcheur ou séroterique expatrié ?"
Pour notre part, nous nous perdons en conjectures.