Ex nihilo Neil

30 juillet 2014

Vacances, j'oublie tout

J'ai pas mal bossé ces derniers temps (en fait j'ai même pas du tout pris de vraies vacances depuis Noël dernier, même si je n'étais pas toujours à temps plein c'est quand même un peu fatiguant), du coup je m'octroie un petit voyage pépère et m'en vais visiter le Japon, terre de mes ancêtres.


Ici, le mont Fuji, berceau de mille légendes immémoriales.


Kyoto, l'ancienne capitale, pétrie d'histoires de samouraïs, de ninjas, de yakitori...


Le voyage devrait se clôturer par la visite du Palais impérial à Tokyo, l'actuelle capitale.


Sur ce, bonnes vacances à tous, à bientôt (vers la mi-août, c'est tellement plus romantique).

25 juillet 2014

Usul: reloaded


Si vous vous souvenez bien, à l'occasion de la dernière émission du 3615 Usul, j'avais exprimé mon impatience pour les prochaines chroniques d'Usul, youtubeur de talent et plutôt engagé. J'espérais de sa part des pastilles impertinentes et intelligemment documentées, qui feraient réfléchir les jeunes générations à l'image d'un Franck Lepage (et ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fan de Lepage). 

J'ai attendu la troisième chronique pour juger sa nouvelle émission, Mes chers contemporains. Attention, ça dure une bonne demi-heure (vous pouvez commencer plus tranquillou avec la première émission sur BHL).




Le fait qu'il cite Franck Lepage et Bernard Friot (que j'ai vus en conférence il y a quelques semaines à peine) n'y est naturellement pas pour rien, mais ma réaction à cette vidéo fut en gros :

Alors je pensais juste vous montrer ça, et vous dire que c'est génial.
Seulement les choses se sont gâtées. Suite à la diffusion de la vidéo, Usul a eu de nombreux retours et s'est fendu d'un long billet sur Facebook. Pour tous ceux qui ne sont pas abonnés au réseau social bleu, voici le texte intégral :

Quand on publie un contenu, quel qu'il soit, on scrute, on attend et on redoute les réactions. Il y a celles qu'on souhaite provoquer et celles qui nous dépassent, que l'on avait pas anticipées, ou que l'on avait mal anticipées et il faudrait être con pour ne pas en tenir compte. D'où ce billet vespéral.

Si j'avais à refaire cette vidéo sur Chouard, je changerais certainement deux ou trois trucs. Je reviendrais notamment sur ce parti pris :

"Si Chouard manque de culture politique, s'il s'est politisé sur le tard, s'il est un poil monomaniaque et qu'il cultive donc des amitiés et des sympathies plus que douteuses, ce que je dis, il a néanmoins à dire des choses intéressantes et qui méritent d'être entendues". En gros, c'est mon angle, je passe sous silence un certain nombre de ses errements pour présenter sous un angle sympathique ses diatribes contre l'élection. Au final, même, je prends le temps de tenter de le dédiaboliser en poussant un peu loin le parallèle avec Chomsky.

Ce qu'on m'a fait remarquer sur les réseaux sociaux, à raison, c'est qu'il y avait tout de même une différence significative entre Chomsky et notre étrange spécimen :
- le linguiste engagé défend une conception radicale de la liberté d'expression sans pour autant soutenir Faurisson
-Chouard, lui, fricote activement avec Egalité et Réconciliation, au point d'aller jusqu'à qualifier leur gourou de "résistant".

Cette différence, je l'avais perdue de vue et merci à ceux et celles qui me l'ont remise sous le nez car elle est de taille.

Je ne parle plus de jeux vidéo, ici, je parle d'idées, mais les idées c'est toujours un peu plus des concepts jetés en l'air: les conséquences de mes approximations ou de mes négligences sont autrement plus pernicieuses. L'association Chouard/Soral, que j'ai minimisée, n'a rien de bon, notamment sur les questions de racisme, de virilisme, d'homophobie, de misogynie. On l'oublie parfois quand on a la chance de ne pas en souffrir, mais ces "idées" tuent, propagent un climat qui fait que certaines personnes se sentent moins en sécurité que d'autres, en raison de leur genre, de leur orientation sexuelle ou de leur couleur. Dire de quelqu'un qui défend des racistes et des réactionnaires de la pire espèce qu'il n'a que "des fréquentations douteuses" et qu'on peut le lui pardonner parce que quand même, il est mignon et qu'à côté, il défend quand même un certain nombre d'idées qui paraissent aller dans le bon sens, je pense que ça n'est possible que quand on ne se sent pas concerné directement par la menace que ces gens là représentent. Chouard laisse la porte ouverte à ces gens là, et les qualifie de résistants...

J'ai été indulgent avec lui, sans doute trop, je m'en suis rendu compte en en discutant longuement avec ma chère et tendre ainsi qu'en lisant plusieurs réactions. Celle de militant-e-s vigilant-e-s, inquiet-te-s de voir que ma vidéo était assez complaisante pour laisser penser que les égarements de Chouard se retrouvaient ici presque pardonnés. J'ai lu également les réactions sur le mur d'Etienne Chouard, qui s'est empressé de partager ma vidéo (qu'il a qualifié de "synthèse bienveillante") : DAMNED, ça pullulait de soraliens et de nationalistes, littéralement, je ne pensais pas qu'il en était là. J'ai lu, enfin, certains commentaires sur YT d'autres soraliens qui me disaient (vous êtes peut être l'un de ceux là) : "allez Usul, viens, t'y es presque, débarrasse toi encore de quelques aprioris sur notre mouvance et tu es digne d'être l'un des nôtres".

Tout ça a fait que j'ai fini par me dire... "merde". Y'a un truc que j'ai dû faire de travers. Pour que des militant-e-s progressistes, féministes, dont je soutiens pourtant chaque prise de position, trouvent que j'ai raté le coche, c'est que quelque chose m'a échappé.

Je ne suis pas de ceux qui pensent que l'on peut penser efficacement par soi-même, je ne me laisse pas berner non plus par tous les commentaires élogieux que j'ai reçu suite à cette vidéo. Penser juste, c'est souvent penser contre soi et on ne pense pas bien contre soi en n'écoutant que soi. Internet a ceci de formidable qu'il nous permet de nous écouter, de nous corriger les un-e-s les autres, d'apprendre et de se remettre en question. La question est : qui écouter?

Etienne Chouard, à force de vouloir écouter tout le monde, a fini par se fâcher avec pas mal de ceux et celles qui auraient pu le soutenir : à voir la fréquentation de sa page, je me dis que s'il y avait eu ici, un jour, des progressistes éclairés, ils se sont fait la malle pour laisser la place à pas mal de drôles d'oiseaux auxquel-le-s on aimerait qu'il ne puisse pas servir d'alibi. Du coup Etienne, si tu repasses par là (car tu es passé ce matin quand j'étais bienveillant) sache que tes prises de position te rendent de moins en moins défendable et, de fait, de moins en moins audible.Tu te plantes en gardant sur ton site un lien vers E&R, les militant-e-s que tu rameutes comme ça ne sont pas ceux/celles dont tu as besoin si tu as pour ambition de favoriser une société égalitaire et éclairée. J'avais mis ces erreurs sur le compte de ton égarement, en me disant que tu ne te rendais pas vraiment compte de ce qui était en jeu, que ta stratégie était certes boiteuse, mais pouvait se comprendre, aujourd'hui je me dis juste, comme bien d'autre, que si tu persistes à cultiver ces sympathies c'est que tes erreurs de jugement n'en sont peut être pas, ou qu'elles ne sont pas des erreurs pardonnable. Être écoutés comme nous le sommes nous donne un certain nombre de responsabilités.

Pour finir, si j'avais, aujourd'hui, à refaire cette vidéo, je serais sans doute plus dur dans mon jugement. J'ai foiré, on ne m'y reprendra plus.

Bonne soirée !



Quand j'ai lu ça, j'ai été bien embêté. D'abord parce qu'Usul me semblait baisser son pantalon face aux critiques. Mais il me faut bien reconnaître que je ne connais pas Étienne Chouard, et les critiques qui lui sont adressées sont peut-être justifiées.
J'étais embêté aussi parce que, je le reconnais, j'ai une tendance malheureuse à la vénération. Ça vient sûrement d'un truc quand j'étais gosse, voilà, j'aime avoir des gens que j'admire, que j'arrive à imaginer parfaits, pour répéter benoîtement ce qu'ils me disent. C'est un défaut que je me connais, et je m'astreins à le corriger.

Mais ça m'a fait mal de voir Usul reconnaître qu'il s'était trompé. Plus mal que je ne l'aurais cru.

Pourtant je ne suis pas si sûr qu'il se soit trompé. Ce n'est pas parce que quelqu'un a des amis discutables que tout ce qu'il dit est à jeter. Ce n'est pas parce que quelqu'un glisse que tout ce qu'il a fait ou dit avant, ni même pendant, est à balancer aux orties. Ce n'est pas parce qu'Étienne Chouard "pactise" avec Soral qu'il n'a aucun intérêt. Et ce n'est pas parce qu'Usul enjolive Chouard que son documentaire devient nul et non avenu.

Peut-être Usul aurait-il dû être plus dur dans son analyse. Peut-être pas. Après tout, pour ne pas se tromper, il n'y a qu'un principe, bien connu chez les experts officiels de la télévision : il suffit de dire tout et son contraire. Internet a l'avantage d'éviter ce genre de bassesse, parce qu'il y aura toujours un petit malin pour aller déterrer des incohérences.

Toujours est-il que j'aime cette nouvelle émission. Il y a de la réflexion, de la finesse, du recul, de la pertinence, des références. Et surtout, Usul permet à toute une frange de la population de découvrir d'autres pensées que celles véhiculées par ces mêmes médias dominants. C'est ce à quoi devrait servir Internet. Alors peu importe sa reculade étrange, Usul reste pour moi une lueur d'espoir au milieu des lolcats.
Ah, et si ça vous plaît (et si vous êtes allés jusqu'au bout de ce long billet d'humeur sans humour), vous pouvez aussi l'aider à se passer de pub.

23 juillet 2014

Humanoïde

Aujourd'hui j'avais prévu de parler d'un truc qui me tient à cœur, mais il y a un petit report, du coup je vais juste vous signaler que le premier numéro d'Humanoïde est sorti en kiosque.
 

Alors, Humanoïde c'est quoi ? Eh bien c'est un trimestriel confectionné par l'équipe de Canard PC, qui parle des nouvelles technologies, et en particulier de celles liées à Internet. 
"Comme Geek le Mag ?", demandez-vous un peu chafouins. Non, pas comme Geek le Mag. Beaucoup mieux que Geek le Mag.

Je n'en ai pas souvent parlé ici, mais pour moi il y a deux magazines qui me rendent espoir en la presse grand public française : Causette et Canard PC. Parce qu'ils sont les deux seuls que je connaisse à ne pas être inféodés aux annonceurs, à cultiver un vrai ton et un engagement permanent, quitte à susciter, voire à déclencher des polémiques. Bref, le boulot de la presse.
Alors quand Canard PC quitte le monde (relativement) confidentiel du jeu vidéo pour s'attaquer à ce qui devrait être un sujet de fond incontournable de ce siècle, et qui n'est traité par les grands médias que sur le thème des sites pédophiles et des meuporg qui trépanent nos enfants, je tends l'oreille, je jette un œil, et je suis ravi du résultat.

Le ton est là, narquois et ironique comme on les aime, les sujets sont traités sans concession ni faux-semblants (voir l'encadré sur Netflix où le reporter témoigne avoir testé le système en France, alors que le service n'est pas supposé y être accessible) et les titres évitent le racoleur facile ("L'homme sur Mars : pourquoi il faut y aller, pourquoi nous n'y allons pas", fallait oser, là où Sciences et Avenir aurait titré un truc du genre : "Sur Mars dans dix ans !").

Bref, c'est vachement bien, si le sujet vous intéresse ou si comme moi vous êtes accro à Canard PC, jetez-y un œil.

21 juillet 2014

Chroniques du monde secret : le raide de New York


Alors, petite précision pour les non-familiers de MMORPG. Un raid, c'est comme un donjon où y aurait qu'un seul boss et où on serait vachement plus nombreux.
Toujours perdus ?

Bon, un raid, c'est une mission où on est nombreux (dans le cas de The Secret World, dix péquins répartis comme suit : 2 tanks, 2 healers et 6 DPS) et où il faudra bien ça parce que le lascar en face a beau être tout seul, il est du genre balèze. D'ailleurs, puisqu'on en parle...


Eeeeuuuh...


Ouh putain de merde... eh, qui a invoqué le fils caché de Cthulhu et du monstre de Cloverfield ?


Et non mais sérieux, il est très très gros là !!!


Bon finalement on en est venus à bout, relativement facilement (relativement parce que ça peut durer des plombes), et pour une première fois je n'ai pas trop démérité.

Et surtout j'ai pu découvrir un nouvel aspect de ce jeu dont, décidément, je ne me lasse pas.

18 juillet 2014

Designs perdus


Il y a quelques mois, on m'avait proposé de travailler sur deux petits personnages pour des textes de vulgarisation scientifique. Comme je suis sans nouvelle du projet depuis décembre, ce qui sent quand même fort l'annulation, je m'estime désormais en droit de montrer mes travaux préparatoires.

Ce qui tombe bien, je n'avais rien d'autre à vous proposer aujourd'hui...
C'est dommage, je les trouvais sympas...

16 juillet 2014

Attention, voisins vigilants

Bon, c'est pas très sympa, je trouve bien que les gens prennent soin les uns des autres (du moment que ça ne dérive pas, évidemment), mais on a quand même beaucoup rigolé en traversant ce village, ça méritait bien une case.

11 juillet 2014

Chroniques du monde secret : la nuit des golems


Pour les deux ans de The Secret World, Funcom a relancé l'event "Les Gardiens de Gaïa".
Pour faire simple, des golems géants baladent gentiment leurs 15 millions de points de vie sur les maps, et les joueurs sont priés d'aller les défragmenter.

Évidemment, pas question d'y aller en slip à trois péquins, hein, ça réclame une vingtaine, et plutôt une quarantaine de bonshommes un peu balèzes, bien équipés et au fait des techniques du jeu (qui sont relativement fines).
C'est assez marrant de voir la communauté s'organiser pour traquer les golems, avertir les gens sur les chans de discussion, se donner des rendez-vous pour aller latter de la caillasse vivante...

Du coup avec l'ami Sam on a réussi à tous les latter, accédant à une mini récompense sympa et une grande fierté. C'était cool.

09 juillet 2014

L'agent Orange


Jeudi soir, j’ai découvert que mon chargeur de portable ne fonctionnait plus. Je me suis débrouillé vendredi en empruntant celui d’un collègue, et samedi matin à la première heure je m’en suis allé tout joyeux à la « boutique Orange », content de constater que, contre toute attente, elle sert à quelque chose.

Attendez, je vais trop vite. Mes plus jeunes lecteurs ne comprendront sans doute pas bien.
Voyez-vous, j’ai grandi en des temps reculés où nous n’avions pas de « téléphones portables ». J’avais dans les vingt ans quand ces « boutiques de téléphonie » aux jolies couleurs ont commencé à fleurir un peu partout dans les rues des grandes et moins grandes villes. Et je me souviens à l’époque m’être fortement questionné sur l’utilité de la chose.

Il faut savoir que durant « l’âge sombre », quand on avait un téléphone, un avait le téléphone. À la rigueur on disposait de deux appareils, mais globalement, on ne changeait pour ainsi dire jamais d’ustensile de sa vie. Ces vieux machins en bakélite étaient indestructibles, sauf à les balancer sauvagement contre un mur.

Sérieux, vous pouviez tuer un chat avec ce truc, et il marchait encore.
Le téléphone, hein... pas le chat.
 
Quand les portables ont commencé à apparaître, et à l’instar de nombre de mes concitoyens, je ne réalisais pas bien ce qui était en train de se passer. On allait juste pouvoir se contacter de plus loin. Cool. Mais pourquoi diable avait-on besoin de trois boutiques de téléphonie dans la grand-rue de Marmande, en Lot-et-Garonne ? Ils n’espéraient quand même pas qu’on change de téléphone tous les deux mois ?

Bien sûr je n’avais rien compris à la révolution qui s’amorçait. Les mobiles, comme vous le savez, ne sont plus appelés « téléphones » que par nostalgie d’un temps instantanément révolu où ils ne servaient qu’à s’appeler. Ils sont devenus l’outil du futur, l’indispensable dispositif grâce auquel on peut désormais tout faire. Ils ont remplacé les carnets de notes, remplacé les livres, remplacé les consoles de jeu portables, remplacé les Walkman, remplacé la télévision, remplacé les appareils photo, bientôt ils auront  remplacé les cartes de paiement, les clés de voiture, les télécommandes, les cartes d’identité et tout ce qui peut de près ou de loin se dématérialiser. Pourquoi pas ? C’est le futur qu’on nous vend dans toutes les œuvres de science-fiction, je n’ai rien contre.

Reste que nous sommes dans une période de transition, les portables commencent juste à révéler leur incroyable potentiel, du coup ils changent sans arrêt. Il nous faut donc nous rééquiper régulièrement. Ça c’est pour l’argument technologique. Il y a évidemment tout un stock d’arguments marketing qui soutient tout ça, obsolescence programmée, tous ces vilains mots, mais je passerai là-dessus, je n’ai pas envie d’être grossier dans ce billet d’humeur.

Mon phone. Enfin, un comme ça.
J'ai mis une image cool dessus, parce que sinon c'est juste un phone.
Aucun intérêt, quoi !
 
Tout cela nous emmène à samedi matin, 10 heures, devant la boutique Orange du centre commercial de la Vache Noire, à Arcueil. Aucun client, comme prévu, les casse-pieds cuvent encore la défaite de la France contre l’Allemagne de la veille. Je m’avance donc confiant et explique mon cas :
« J’ai acheté ce téléphone ici même il y a six mois, or le chargeur ne fonctionne plus. Il est encore sous garantie, j’ai apporté la facture, pouvez-vous me le remplacer je vous prie ?
        Euh… non.
        Plaît-il ?
        Ben non.
        Vous êtes en rade de chargeurs ? J’en vois plein dans vos rayons. Et un ami m’affirmait hier encore qu’ils étaient désormais universels, donc je ne vois pas bien le problème.
        En fait si vous voulez faire jouer la garantie, il faut que vous appeliez Orange directement, et ils vous enverront un chargeur.
        Beuh… ? Mais… attendez, si j’appelle Orange, et que je les ai, et qu’ils acceptent de m’écouter, et qu’ils prennent mon dossier en charge, et qu’ils décident d’agréer à ma demande et de m’envoyer un chargeur, je l’aurai au mieux… mardi ? En admettant que le facteur arrive à faire entrer le chargeur dans ma boîte aux lettres, voire à le confier aux bons soins de ma gardienne – ce qu’il ne fait jamais, va savoir pourquoi !
        C’est vraisemblable.
        Alors que si vous me passiez un chargeur, là, tout de suite, le problème serait réglé.
        En effet.
        J’ajoute que mon téléphone est un Galaxy S4 Mini, et que ces saloperies nouvelle génération ont certes plein d’options sympas mais se déchargent plus vite qu’un fût de bière dans un bar basque. D’ici mardi, mon phone nécessitera au moins trois recharges !
        Tout à fait.
        Je vais crier, je vous préviens.
        Allez-y. »
À quoi sers-tu, mystérieux temple voué aux néodieux ?
 
Bon, là j’ai râlé pour la forme, puisque je sais bien que le pauvre factionnaire n’y est pour rien. Qu’au moins il fasse remonter l’information, sait-on jamais, un génie de l’audit interne de chez Orange pourrait peut-être discerner la faille dans cette merveilleuse organisation.
En attendant, ça ne répond pas à ma question : à quoi elles servent, ces putains de boutiques ? Et pourquoi sont-elles toujours pleines ?

07 juillet 2014

Le retour de la lavande (2)


Ah, sinon, vous avez vu qui était sur le tweeter de Boulet la semaine dernière ?
Bon, OK, c'est juste que j'étais là à ce moment-là, mais quand même, c'est cool.

04 juillet 2014

Le retour de la lavande (1)

http://exnihiloneil.blogspot.fr/2013/06/un-concert-ca-se-passe-comment.html
Comme c'est chaud de dessiner en ce moment (je viens de repasser en temps plein), je teste les BD "à suivre". Rendez-vous lundi pour la suite, donc.