Ex nihilo Neil

30 juin 2017

Harry Potter nagl ftaghn


En ce moment plein de gens fêtent les vingt ans de la publication du premier Harry Potter, et comme je suis moi-même assez fan de la saga, allez, hop, un petit dessin.
Avec Hermione et Ron, parce que Harry il est bien gentil, mais la plus forte ça reste Hermione !

26 juin 2017

Pas facile...

Désolé, c'est un peu chaud en ce moment et je n'arrive plus trop à trouver le temps de dessiner. C'est pourtant pas les idées qui manquent, mais ce mois de juin s'avère bien plus intense que je ne m'y attendais, et je n'arrive pas à trouver la motivation de me mettre devant une feuille avec mes stylos.

J'espère y revenir vite, d'ici-là je vous suggère de vous ruer sur le 6e tome de Sentaï School, qui a enfin pu sortir (après des années et des années d'attente dues à des bisbilles entre les auteurs et leur ancien éditeur).



Sentaï School est sans doute une des BD qui m'a fait le plus rire de ma vie (et c'est pas si facile !). On pouvait craindre qu'elle s'essouffle après un si énorme hiatus, a fortiori alors que la geekosphère évolue si vite (cette œuvre reposant en partie sur de très nombreuses références, vite datées de nos jours)... mais non, c'est toujours aussi hilarant. Si vous ne connaissez pas, une bonne occasion de vous y mettre et de découvrir l'univers de Torta et Cardona (que les plus jeunes connaissent surtout pour les BD Noob).

23 juin 2017

Neil a vu... HHhH


Il y a quelques semaines, apprenant la sortie de ce film, j'ai voulu lire le roman dont j'avais tant entendu parler. Je voulais le faire avant de voir le film, parce que c'est souvent la bonne manière de s'y prendre (le film étant souvent moins bien et spoilant l’œuvre). J'ai bien fait.

HHhH le film est moyen, voire médiocre en tant que film. On y apprend essentiellement que les nazis étaient très méchants (ils tuaient des gens et quand ils couchaient avec des femmes, c'était violent et malsain) alors que les résistants étaient d'héroïques jeunes gens allant braver la mort le sourire aux lèvres (et quand ils couchaient avec des femmes c'était des étreintes passionnées empreintes de respect et de satisfaction mutuelle). 

Le film retrace l'opération qui visait l'élimination de Reinardt Heydrich, celui que Hitler lui-même surnommait "l'homme au cœur d'acier", chef de la Gestapo, "Boucher de Prague", un des principaux artisans de la Solution finale, bref, un gars sympa, par un petit commando de deux soldats, l'un tchèque et l'autre slovaque. L'intrigue est découpée en deux parties : la vie de Heydrich, toute de vilenie et de cruauté, puis l'opération vue du point de vue de Gabčík et Kubiš, les deux héroïques soldats tellement-braves-que-même-le-hatchek-dans-leur-nom-est-classe.

C'est à peu près aussi subtil qu'Indiana Jones et la dernière croisade, mais étonnamment ce n'est pas mon principal reproche au film.



Mon principal reproche, c'est que j'ai lu le livre qu'il est censé adapter, ce roman fascinant (et assez court, hein, n'hésitez pas à l'attaquer, on le trouve facilement en ce moment) de Laurent Binet, qui raconte certes l'opération Anthropoïde (nom de code de l'assassinat de Heydrich, mais le film ne l'évoque jamais*), mais se paye également le luxe de consacrer la moitié de ses pages à expliquer la fascination de l'auteur pour son sujet, sa crainte incessante de manquer de rigueur historique, de céder à la facilité d'écriture... Combien de fois se lance-t-il dans un paragraphe homérique et finit-il par s'autocensurer sur le ton "ce serait vachement bien, dramatique et tout ça, mais je ne suis pas sûr que ça se soit vraiment passé comme ça... donc je ne peux pas vraiment l'écrire !"

Pendant tout son roman, Binet n'a de cesse d'invoquer une rigueur historique presque maladive. L’œuvre est en soi un métaroman, qui parle autant de l'opération (et qui en parle très bien, avec un luxe de détails jamais étouffant) que de la création du roman lui-même. 

Soit tout le contraire du film, qui d'une part occulte totalement cette part métanarrative (le film se situe pendant la guerre, il n'y a aucun flashback, aucune voix off, aucune astuce métadiégétique, tout est très premier degré), et surtout tombe sans arrêt dans le spectaculaire, les effets souvent faciles (je n'avais pas vu de nazis aussi caricaturaux depuis Inglorious Basterds, mais c'était un pastiche) et surtout les erreurs historiques clairement volontaires (ou alors le scénariste n'a pas lu le livre, ce qui est après tout possible).
Et ça, quand on adapte un livre dont tout le sujet est la rigueur historique et le questionnement de la logique dramaturgique, ça s'appelle "se vautrer dans les grandes largeurs".

HHhH, un film de Cédric Jimenez, 2017.

* Au passage, le titre vient d'une expression que les nazis utilisaient apparemment à l'époque : "Himmlers Hirn heißt Heydrich", soit "le cerveau de Himmler s'appelle Heydrich". Ça va peut-être vous étonner, mais le film ne l'évoque jamais non plus !

19 juin 2017

Le piège du dragon

La jaquette française moche de l'époque.
Wonderboy 3 - The Dragon's Trap est un des jeux préférés de mon enfance. Alors quand j'ai appris qu'une poignée de vieux fans comme moi s'étaient lancé dans un remake haute définition, inutile de dire que le jeu s'est retrouvé direct dans ma wish list Steam.


La "jaquette" française moche d'aujourd'hui. Belle. Beeeelle !!!


Et il est sorti la semaine dernière. Et c'est tellement un rêve de gosse devenu réalité que je vais avoir du mal à en dire tout le bien que j'en pense.

Déjà DotEmu, la boîte (française !) qui a réalisé le travail a fait un boulot de dingue : le gameplay est parfaitement respecté, à quelques mises à jour près (dans l'interface, beaucoup plus logique, et aussi avec quelques hitbox généreusement agrandies pour faciliter certains boss), et surtout les graphismes et les musiques sont hallucinants de somptuosité. 




Tout a été redessiné et animé à la main, pour un résultat tout simplement magnifique. C'est pas compliqué, les designs sont ceux que l'on imaginait à l'époque où on jouait, gamins, devant les amas de pixel, quand un fond rouge suffisait à imaginer une plaine volcanique et dix pixels faisaient un arbre...

Les musiques (déjà mémorables) ont toutes été réorchestrées, en adaptant chacune à la thématique du niveau où elles se trouvent (on entend ainsi de l'oud dans la zone égyptienne, des instruments classiques dans le château fort...).

En outre les dév ont ajouté la possibilité de jouer Wondergirl (ce qui n'a aucune influence autre que graphique), une petite idée très sympathique.




Connaissant le jeu par cœur, je l'ai fini en deux-trois heures, mais bonne surprise : les développeurs ont créé des petits niveaux bonus, qui constituent autant d'épreuves un peu techniques pour les vrais fans. Et ils ont en outre mis en place un mode Hard (inspiré de Wonderboy 2, avec du temps limité pour finir les niveaux) qui, pour le coup, n'usurpe pas son nom : en mode normal j'ai fini le jeu deux fois de suite sans mourir une seule fois, en mode hard je n'ai pas passé la première zone. Chapeau les mecs !

Quoi ? Le jeu lui-même ? Non mais on s'en fout, c'est génial (si vous aimez les jeux d'aventures/plate-forme à la cool, où vous êtes un peu perdu mais pas trop), et il y a déjà des tonnes de let's play sur YouTube. Je suppose que les petits gars de DotEmu ont vu assez de Wonderboy pour le moment, mais si jamais il leur prenait l'envie de remaker Wonderboy 5 (Monster World, l'opus Megadrive, un des sommets de la série), ils pourront compter sur mon achat instantané.

16 juin 2017

Concerts de fin d'année


C'est la fin de l'année scolaire, vous êtes donc conviés à une foule de happenings plus ou moins folichons à base de spectacles scolaires, de costumes en crépon et de cakes maison.

Alors pourquoi ne pas en ajouter un à votre agenda ? 

Ma chorale se produit donc au temple des Batignolles les 16 et 20 juin prochains, on va chanter Paris et des airs plutôt jazzy (ça change du baroque et du classique habituels), avec trois instrumentistes en soutien, et en plus on organise un pot dans la foulée.
N'hésitez donc pas à venir faire un saut (oui, y en a un ce soir !).

09 juin 2017

Mutant : année zéro (rien à voir avec les X-Men)

Ce week-end je suis en balade (pour un mariage, si vous voulez tout savoir), donc il n'y aura pas de post lundi, et même aujourd'hui c'est juste un demi-post, pour vous signaler la sortie de Mutant année zéro, aux éditions Sans-Détour.

Comme d'habitude, je n'ai fait que la relecture maquette de ce volume, mais c'était l'occasion de découvrir un jeu de rôle qui semble très sympa, de par son univers comme de par son système de jeu.

L'univers, c'est assez simple : on est dans le post-apocalyptique complet, vous vivez dans une petite communauté (un millier de personnes) isolée au milieu de la Zone, en proie à des raids réguliers de guerriers madmaxiens, et vous essayez de survivre au mieux. Tout le monde souffre de mutations aléatoires et plus ou moins utiles, et chacun entretient avec les autres membres du groupe des relations particulières (avec un ennemi juré et un ami à protéger). Tout ça devrait générer une ambiance bien sympa, à base de nobles sacrifices et de trahisons dégueulasses au cours des aventures.

Par ailleurs, le système de jeu repose en grande partie sur l'évolution de la communauté elle-même, avec un côté gestion : on peut développer la colonie entre deux aventures, en bâtissant une armurerie, des barricades, un laboratoire... ce qui améliore les compétences passives des personnages. Un concept que je trouve très cool (avec en prime un arbre de technologie). 
Une bonne manière de faire jouer Mutant année zéro, par exemple, pourrait être d'alterner les joueurs et, éventuellement, de mélanger régulièrement les groupes, pour simuler une vraie vie de communauté. Ce serait chouette. Un jour, peut-être...

07 juin 2017

Epic Spell Wars of the Battle Wizards



Ce week-end, nous avons (enfin) testé un jeu américain sobrement intitulé Epic Spell Wars of the Battle Wizards - Duel at Mount Skullzfyre.


Je vais l'abréger ESWotBW-DaMS, hein, ce sera plus simple...

Il s'agit d'un jeu de cartes relativement simple où vous vous lattez la tronche à coup de sortilèges avec vos copains mages. Chaque sort peut être composé de trois cartes, une source, une qualité et un effet, chacune ayant des conséquences diverses (genre "trois point de dommage à votre ennemi le plus fort" ou "lancez un dé, en fonction du résultat vous faites x points de dégâts"...). Ce système permet entre autres de composer des noms de sorts aléatoires et totalement débiles (un peu comme dans Munchkin, quand vous ajoutez "du Destin" à la fin de votre "matraque de pacificateur"). Il y a un système d'initiative qui détermine qui joue en premier, diverses subtilités liées au type de cartes, etc.

Le jeu est très sympa et profite de la patte graphique de Nick Edwards (dont je ne suis pas très fan, mais y en a qui aiment), qui ressemble vaguement à du Donjon sous acide.
Attention toutefois, le jeu n'existe qu'en anglais pour l'instant. Assurez-vous au préalable de maîtriser un minimum le vocabulaire ludique (si vous pensez que "to roll a die" veut dire "rouler un mort", par exemple, ça risque d'être un peu dur).


Après, y a des choses qui changent pas...

05 juin 2017

Les incroyables aventures de Bébert Langdon



Le livre par où tout a commencé.


En 2006 sortait au cinéma Da Vinci Code, un film de Ron Howard avec une foule de têtes d’affiche (même si certaines sont un peu oubliées aujourd’hui) : Tom « Forrest Gump » Hanks, Jean « Léon » Reno, Audrey « Amélie Poulain » Tautou, Ian « Gandalf/Magneto/J’ai grave la classe » McKellen… 

À l’époque, nous étions allés le voir, Fute, Marc et moi. Nous n’attendions rien de spécial, mais le casting, le réalisateur (qui avait quand même fait des films comme Apollo XIII), l’espoir d’une intrigue à tiroirs avec conspirations millénaires… nous avaient semblé attrayants.
Nous sommes tombés de haut. Vers la moitié du film, devant la face blême d’un Tom Hanks qui semblait totalement perdu, je glissai à mon camarade : « Il est malade, Tom Hanks, non ? » Ce à quoi il répondit : « Non, je crois qu’il se fait chier. » Et l’évidence se fit instantanément : son personnage, Robert Langdon, « héros » de l’intrigue, n’avait eu strictement rien à faire depuis une demi-heure, et n’aurait du reste rien de plus à faire jusqu’à la fin de l’intrigue. Et personne ne lui avait dit comment jouer ce rôle de héros sans emploi.

Robert Langdon, l'homme-huître !

Commença pour nous un moment de grâce : soudain conscients de la vacuité totale du film, nous avons commencé à délirer. Retrouvant le plaisir du nanarophile, nous avons souri, puis pouffé, puis franchement ri devant les incohérence du scénario et surtout la prétention démesuré du long-métrage à nous faire croire qu’il traitait de sujets cosmiques alors qu’il mettait juste en scène une chasse aux trésors du niveau d’un mauvais jeu de rôle. Cet écart titanesque entre l’ampleur de la promo du film et son pitch faiblard l’avait d’ailleurs fait huer au festival de Cannes, où le réalisateur et toute l’équipe étaient carrément venus le présenter en avant-première, n’ayant peur de rien.

Plus tard, j’ai lu le roman de Dan Brown dont le film était adapté, et à ma grande surprise je l’ai trouvé correct. Certainement pas une grande œuvre de la littérature, même pas de la littérature de genre, mais un roman de gare potable, apte à vous distraire le temps d'un Paris-Bordeaux en deuxième classe. Mais l'ouvrage a bénéficié d’une « polémique » artificielle, le Vatican s’étant apparemment ému des sacrilèges qu’il soulevait (pour spoiler, en gros, le roman part du principe que Jésus-Christ aurait eu des enfants avec Marie-Madeleine, ce qui n’est quand même pas une hérésie de très haut niveau – on a vu bien pire ailleurs). C’est grâce à ce buzz (largement relayé par les médias, ravis de se prêter au jeu de l’éditeur) que le roman a atteint son statut de brûlot sulfureux.

Dan Brown, pas plus con qu’un autre, a surfé sur la vague et s’est investi dans les aventures de son nouveau héros au charisme d’huître : Robert Langdon est donc devenu son personnage principal. Le problème, quand on écrit des histoires à base de chasse aux trésors (mais littéralement hein : le héros trouve un indice conçu pour l’amener à un autre indice, et ainsi de suite jusqu’au boss final), c’est que ça n’impose pas particulièrement de développer les personnages outre-mesure. 

Et ainsi, trois ans plus tard sortait Anges et Démons (en fait adapté du premier roman avec Langdon, mais qui au cinéma se passe après Da Vinci Code… vous suivez ? Non ? C’est vraiment pas grave). La crainte nous étreignait. Marc, Fute et moi avions passé un réel bon moment avec DVC, nous avions ri, nous avions revu le film avec des amis (qui n’avaient d’ailleurs pas bien saisi le délire), c’était de ces expériences qui renforcent une amitié. La suite allait-elle faire aussi fort ?

Ewan McGregor en prêtre. Sûrement un fantasme pour plein de gens en fait...

Ron Howard, toujours à la barre, ne nous a pas déçus. Anges et Démons est largement aussi raté que DVC, mais d’une manière totalement différente. DVC était lent et plombé par son scénario plan-plan (A mène à B qui mène à C qui mène à D…). A&D est agité et court dans tous les sens sans rien comprendre à ce qu’il fait. Le scénario est un fatras absurde impliquant le fils du pape (Ewan McGregor, qui fait ce qu'il peut – oui, Howard a toujours un casting de fou et en fait n’importe quoi), une bombe à antimatière du Cern (si vous êtes vaguement versé dans la physique vous allez vous marrer), des statues dans des églises romaines qui pointent la bonne direction depuis quatre cents ans… Le résultat est con comme la lune et résolument désopilant, d’autant que le scénariste a cette fois essayé de développer le personnage de Langdon (probablement conscient qu’il avait sauté cette étape lors du précédent film).

Et là on atteint le niveau 1 de la caractérisation de personnage. Langdon, d’empâté, devient sportif (on le découvre en train de nager). Il devient aussi, surtout, complètement nul, sans que le scénario ne s’en rende compte. On le voit faire des déductions supposées nous impressionner (« Alors comme ça vous venez du Vatican ? - Comment vous savez ça ? - Le symbole sur vos chaussures. - Impressionnant. Bon en fait je viens de l'ambassade, donc pas du tout d'Italie, mais bon, bien essayé. »). Et il y a évidemment ce moment magique où on découvre que Robert Langdon, spécialiste des symboles, de la sémiologie, du décryptage, de l’histoire médiévale (il est symbologue, un métier qui n’existe pas et traduit surtout l’ignorance de l’auteur du terme « sémiologue »)… ne lit pas le latin.

Passons sur le final de film d’action… non, ne passons pas d’ailleurs. Parce que c’est très révélateur du principal défaut de ces films : ils pensent être des films d’action, ou au moins des thrillers, alors que toutes leurs prouesses consistent à lire des trucs et déduire des machins. Et comme Ron Howard n’est pas exactement un réal subtil, à aucun moment il ne parvient à approcher la délicate alchimie d’un, au hasard, Sherlock (qui réussit ce mélange).

Bref, Anges et Démons nous avait comblés.

Puis, en 2016, l’annonce d’Inferno arrive. Le troisième épisode des aventures de Langdon allait-il se montrer à la hauteur ?
Évidemment, nous étions présents tous les trois pour ce qui était devenu un rituel. Alors, qu’allait donc vivre notre ami Robert à Florence ?

La fine équipe d'Inferno. Croyez-moi, cette jeune femme ne va pas vous décevoir !

Bon sang que c’était bon. Howard a lâché les vannes, tout est désormais possible, toutes les phrases les plus débiles sont accessibles. Le but est, depuis le début, de nous faire comprendre que Langdon est intelligent. C’est normal, dans ce genre d’œuvre, le héros doit légèrement devancer la pensée du spectateur. Mais là, on a l’impression qu’on nous prend pour des incultes absolus. Devant un mélange de lettres devant apparemment signifier quelque chose, Langdon met trois bonnes minutes à dire « mmmh… peut-être une anagramme ? » Mais… mais… tu cherchais quoi, exactement, en remuant les lettres dans ta tête depuis cinq minutes, si c’était pas une anagramme ? c’est pas un mot compliqué et impressionnant, « anagramme », tous les gamins ayant fait un jeu dans Le Journal de Mickey une fois dans leur vie savent ce que c’est, une anagramme ! Ils savent pas forcément que c’est féminin, mais bon, on s’en fout.

L'équipe de tournage. Sérieux, on voit bien qu'il y a un souci, non ?
Même Ron Howard (sous la casquette) regarde ailleurs, genre "Je sais pas ce que
je fais sur cette photo !
"

Tout le film est à l’avenant, avec un méchant complètement absurde, un plan de méchant encore plus con, des « scènes d’action » que n’oserait pas le Golden Moustache (une course-poursuite avec des drones, notamment, qui atteint des sommets de nawak), des retournements de situation à faire pleurer un scénariste de sitcom… définitivement, cet Inferno ne nous a pas laissé tomber, et nous avons longuement débriefé à une crêperie proche en nous marrant bien fort.

Voilà pour vous expliquer ma (notre) relation un peu spéciale à la saga Robert Langdon. Et si un jour, Ron Howard adapte Le Symbole perdu (autre opus mettant apparemment en scène les francs-maçons !), nous irons, naturellement.

02 juin 2017

Âmes sombres et chèvrefeuille


Preuve 1 :


Preuve 2 :


Les deux événements méritant des félicitations, nous attendons vos applaudissements.

*
*  *

Ah oui, accessoirement, on a fini Rogue Legacy.

Classe, hein ?