Ex nihilo Neil

29 septembre 2017

Neil a vu... DuckTales 2017



La chaîne Disney XD a donc décidé de rebooter la bonne vieille série DuckTales (La Bande à Picsou en français, mais comme je regarde la série en VO, j'utiliserai les noms anglais, et je préciserai la traduction classique entre parenthèses).

Et c'était ce qui pouvait arriver de mieux à la franchise. Les créateurs de la série ont réussi à moderniser le concept tout en conservant à la fois le côté aventureux des vieilles BD de Carl Barks, l'aspect famille et la cohérence introduits par Don Rosa, l'humour des vieux dessins animés de Donald et en ajoutant une bonne louche de modernité, que ce soit au niveau graphique (les images parlent d'elles-mêmes) ou sur le plan caractérisation de personnages.

Dès le premier épisode (que je vous conseille d'aller voir immédiatement, surtout que je risque de divulgâcher dans la suite de l'article), on découvre une situation différente. Dans le DuckTales original, Donald confiait les neveux à son oncle Scrooge (Picsou) pendant qu'il travaillait comme mousse sur un porte-avions. On n'en savait pas beaucoup plus...
Cette fois, les relations entre Donald et son oncle sont beaucoup plus tendues : il semble que les deux canards soient froissés depuis plusieurs années, au point que Huey, Dewey et Louie (Riri, Fifi et Loulou) ne sachent même pas qu'ils sont apparentés au canard le plus riche du monde.

Tout va découler de là, et de la quête des triplés pour découvrir ce qui est arrivé à leur mère Della (un point jamais, au grand jamais abordé dans toute l'histoire des canards, même le grand Don Rosa n'a pas osé s'y attaquer).


Webby (Zaza), l'adorable petite fille insupportable de l'ancienne série, se dissimule sur cette image.

Par-dessus cette intrigue qui s'annonce fascinante, toute la palanquée de personnages habituels est présente, certains complètement réinventés, à commencer par les triplés (qui ont désormais chacun une personnalité) et surtout Mrs. Beakley (Mamy Baba) et Webby (Zaza), qui sont devenues des sortes d'héroïnes ninjas badass (Webby est instantanément passée du statut de souvenir désagréable de l'ancienne série à celui de personnage préféré de nombreux fans).

Dans l'épisode 3 (qui vient de sortir), on découvre aussi ce que sont devenus Gyro Gearloose (Géo Trouvetou) et Miss Emily Quackfaster (miss Frappe) dans les mains des character-designers fous de Disney, et c'est... différent et génial à la fois. Gyro est un jeune inventeur génial mais arrogant, Quackfaster une archiviste mystique et lunatique.

Même Lil Bulb (Filament) est devenu un personnage nouveau
(pour faire simple, il est un peu flippant).

Comment ? Vous ne voyez pas qui est miss Frappe à la base ?
Bah, cherchez, vous serez surpris de découvrir que ce personnage avait un nom.


Seulement trois épisodes sortis et je suis déjà fan hardcore de cette série. C'est tout ce qu'on pouvait espérer d'un reboot de DuckTales, et bien plus. Les références à Barks comme à la vieille série télé fourmillent dans les décors et les différentes traces écrites qu'on trouve un peu partout, les pistes d'intrigue foisonnent (on sent déjà poindre à l'horizon la venue de Gizmo Duck – Robotik...), j'ai hâte de voir où ils vont avec l'histoire de Della, de voir quels personnages vont apparaître prochainement (on nous promet Gladstone - Gontran -, Goldie...), de découvrir ce qu'ils ont fait de Magica de Spell (Miss Tick), de Ludwig von Drake (Donald Dingue), et pourquoi pas de Daisy ou de Fethry (Popop) ?



Une certaine vision de la classe. Rappelons que Scrooge a notamment inspiré Indiana Jones
(ce n'est pas une blague !).



Avec un pareil aréopage, on en oublierait presque notre personnage principal, Scrooge McDuck, canard le plus riche du monde, plus dur que les gros durs et plus malins que les petits malins. Et...
Il est parfait. Vieux mais décidé, malin, agile, vif, radin comme jamais, avec la voix exceptionnelle de David "docteur Who" Tennant qui a su trouver le ton parfait (les nouveaux seront peut-être surpris par son accent écossais, mais il l'avait déjà dans la première série en VO, les différents accents anglo-saxons étant rarement repris dans les doublages français). En plus ils lui ont redonné sa veste rouge (couleur d'origine dans les comics).

Bref, vous l'aurez compris, c'est pour moi l'événement télévisuel du moment, bien plus que les annonces plus ou moins grandiloquentes sur la fin de Game of Thrones ou la saison 2 de Stranger Things. Comme on dit chez les fans : Woo-hoo !


Même la reprise du générique dépote.

27 septembre 2017

Lisboa

Le week-end dernier, j'étais à Lisbonne, capitale du Portugal, cité des merveilles et de la morue.


Ah, Lisbonne, comme le déclamait le grand poète Pessoa : "Mas o que estou fazendo aqui?"


Lisbonne, terre de contraste, comme en témoigne cette entrée de la forteresse de Sen où, finalement, fort peu d'hommes-serpents nous attendaient...


Lisbonne et ses toits majestueux tous de tuiles rougies par le soleil ardent et les embruns salés de l'Atlantique. Ainsi que l'écrivit le grand poète Camões, "Quando o sol atinge, coloque um pouco de nata!"


Lisbonne et ses monuments grandioses, comme cette statue d'Alfonso de Albuquerque, militaire, navigateur, explorateur et politicien portugais dont la plus fameuse citation restera sans doute "Pessoalmente, não gosto muito de Breaking Bad."


Lisbonne enfin et son aquarium somptueux, où se croisent une foultitude de poissons et d'oiseaux majestueux comme ce très beau martin-pêcheur du Cap. Car comme disait Vasco de Gama : "Pinguim nos campos, inverno perverso."


22 septembre 2017

Chroma : season one

Le douzième et dernier épisode de Chroma est sorti la semaine dernière.



Ainsi donc se conclut cette émission/série (après tout il y a une intrigue globale, certes un peu foutraque, mais elle existe), et je peux enfin affirmer que j'ai adoré de bout en bout.

Karim Debbache et sa bande ne se sont pas contentés de produire une série de chroniques sur des films (pas tous mauvais du reste), ils se sont échinés à vulgariser à une profondeur incroyable le cinéma, la critique et même l'art en général. On a là de ces émissions qui gagnent une nouvelle signification à chaque nouveau visionnage.
C'est tout simplement beau, et j'ai hâte d'entendre parler d'une saison 2...

Bon, à part ça je me casse pour le week-end, à lundi.

Je pars au Laos, comme l'indique cette photo anticipée.

20 septembre 2017

Forge tes dés !



L'autre jour nous avons pu tester un nouveau jeu de plateau du nom de Dice Forge ("forge de dés" dans la langue de Jérémy Morvan).

Sur l'ambiance graphique, le jeu est fort classique puisque vous interprétez des héros qui défoncent des monstres (plutôt mythologiques avec des gorgones, des chimères, des cyclopes...) pour récupérer des points de victoires.

En revanche, concernant le gameplay, c'est plus original : à chaque tour (même quand ce n'est pas le vôtre), vous tirez vos deux dés et récupérez les ressources indiquées (il y en a trois : l'or, les pierres solaires et les pierres lunaires). Ces ressources permettent notamment d'affronter les fameux monstres (uniquement à votre tour cette fois), mais aussi de modifier vos dés à votre guise.





En effet, le principal gimmick de Dice Forge consiste à proposer des dés en kit, aux faces amovibles. Dès votre premier tour, vous aurez l'occasion de transformer une de ces ridicules faces "1 pépite d'or" par une face "3 pépites d'or", ou "1 pierre lunaire", etc. Plus tard, des faces "x 3" ou "1 pierre lunaire ou 1 pierre solaire", etc. seront accessibles...

Bien sûr il y a pas mal de petites subtilités, mais globalement le jeu est abordable et je pense qu'une foule de combos sont possibles pour bien humilier ses adversaires. Si vous avez l'occasion, testez-le, c'est une variation sympathique sur le principe du deck-building.

18 septembre 2017

Ex nihilo Neil 6.04

Désolé pour le retard. On reprend l'intrigue, et j'ai pris de l'avance pour au moins les trois prochaines semaines.

15 septembre 2017

Ernesto fait l'Espagne


Ernesto est un vieux monsieur qui vit à Tours. A une époque, il est venu d'Espagne avec sa fille, qui lui a donné une petite-fille, qui lui a donné une arrière-petite-fille pleine de vie. 
Ernesto est fatigué. Ce vieux grincheux vient d'ailleurs de faire un malaise, et a eu comme une révélation : il aimerait revoir son pays d'origine. Avec son meilleur copain, ils s'embarquent donc dans un périlleux road trip, et finissent par rencontrer la communauté espagnole de Bordeaux...

Si je vous parle d'Ernesto, c'est bien sûr parce que Marion Duclos, c'est ma copine, on se connaît depuis un bail maintenant et je ne peux pas ne pas vous le signaler quand elle sort un album (j'avais parlé du précédent ici).
C'est aussi parce que Ernesto, ça fait dix ans que j'en entends parler, dix ans qu'à chaque discussion avec Marion, je ressens l'importance qu'elle accorde à ce projet, je constate à quel point cet album est important pour elle.

Et c'est enfin parce que le résultat est à la hauteur : Ernesto est une BD magnifique, dans la forme avec ses dessins tout en souplesse et ses couleurs toutes en douceur. Et dans le fond, avec ses petites histoires qui rejoignent la grande, et où l'auteure, sans misérabilisme, sans même de vrais flashbacks, nous raconte l'histoire des émigrés espagnols ayant fui le franquisme, à travers des témoignages édifiants et beaucoup, beaucoup de tendresse. 

Ernesto est actuellement un succès critique, n'hésitez pas à en faire un succès de librairie.

13 septembre 2017

Séries du moment


Comme un peu tout le monde, les vacances ont été l'occasion de (re)découvrir quelques séries... Ma sélection a été très simple, et plutôt appréciée en ce qui me concerne.

- Game of Thrones s. 07 : comme beaucoup, j'ai trouvé cette saison à la fois cool (il se passe enfin des choses qu'on attend depuis très longtemps) et décevante (il ne se passe pas grand-chose d'autre que ce qu'on attend depuis très longtemps). La série a perdu ce rythme très lent qui la caractérisait (tous les personnages se téléportent en une ellipse dès que le script en a besoin), donnant une impression de rush parfois désagréable. Mais bon, eh, on va pas râler, on a enfin un espoir de voir la fin de la saga.

- American Gods : j'étais un grand fan du roman de Neil Gaiman (et de toute l’œuvre du monsieur d'une manière générale), j'étais curieux de voir son adaptation. C'est extrêmement bien, très esthétisé (la première scène, hyper violente sans trop de raison, éloignera sans doute pas mal de fans potentiels...), les acteurs sont excellents (mention spéciale à Ian McShane, parfait en Wednesday) et on a très envie de voir où ça va finir (vu que c'est difficile à prévoir).

- DuckTales : quand Disney XD a annoncé vouloir rebooter la vieille série DuckTales (La Bande à Picsou chez nous), j'étais très dubitatif, mais en grand fan du canard le plus riche du monde, je me demandais sur quoi ils allaient partir. Après visionnage du pilote (seul élément disponible pour l'instant), puis revisionnage pour le plaisir, je suis obligé de le reconnaître : je suis complètement hypé. Le studio a réussi à synthétiser l'ambiance action/aventure de Carl Barks, l'ancrage familial de Don Rosa, les vieux dessins animés avec Donald, la série des années 1980 et... un gros plus de modernité qui rend le tout extrêmement digeste. Je suis un fan instantané de la série, et j'en reparlerai forcément plus dans le futur, donc je vais en rester là... mais allez voir le pilote. Ça vaut vraiment, vraiment le coup.

11 septembre 2017

Souvenirs de vacances


Un des grands projets des vacances consistait à réaménager le "salon" de ma maison d'enfance en une bibliothèque (destinée à accueillir un certain nombre de BD et DVD accumulés ces dernières années).
Nous avons donc investi dans cinq grandes étagères de type Conforama (j'aurais bien pris des Billy, mais l'Ikea le plus proche est à une centaine de bornes).


Puis on les a garnies avec tout ce que j'avais descendu de mon ancien appartement parisien. 


Résultat : le salon, où on n'allait pour ainsi dire jamais, est devenu notre pièce préférée du reste des vacances.

08 septembre 2017

Souvenirs de vacances


Pendant les vacances nous avons pris la voiture et parcouru les routes du Sud-Ouest, à travers les Landes, le Béarn et le Pays basque...

Parmi les villes béarnaises dont je vous conseille la visite, il y a clairement le vieux Pau, Salies-de-Béarn, Sauveterre-de-Béarn et Navarrenx (les trois dernières se font en une journée, mais à elles seules résument le Béarn et ses paysages). Pour le Pays basque, on a pu profiter d'Hasparren, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Saint-Jean-Pied-de-Port (ici en photo) et, bien sûr, Bayonne.

Et pour les Landes, ben rien, y a pas grand-chose à voir à part du maïs et du pin maritime. Mais on y mange bien.

07 septembre 2017

Souvenirs de vacances


Miramont-de-Guyenne accueille désormais le premier escape game de Lot-et-Garonne (à noter qu'un autre a ouvert depuis à Agen). Et pendant le festival des arts de rues, ils avaient proposé une "caravane escape" qui donnait une idée du concept en 20 minutes. 
Bon, on l'a fait en 8, mais c'est vraiment grâce à ma mère qui, sous ses airs de "non mais je vais vous gêner", a trouvé le fin mot de l'histoire en cinq sec. Bravo maman !

Pour info, le site de Bastid'Escape propose même des énigmes à résoudre pour obtenir une réduction, allez-y c'est très sympa (même si on en est venus à bout assez vite).

06 septembre 2017

Souvenirs de vacances


Ah, descendre la Dordogne, sous la garde des orgueilleux châteaux d'anciens nobles oubliés, guider son frêle esquif entre les piles de ponts millénaires, observer les poissons slalomer entre les pagaies, arroser les petites-cousines mal élevées qui tentent d'en faire autant, manipulées par un oncle sans scrupules...

Pour découvrir la Dordogne, je vous suggère les locations de canoë de Beynac, près de Sarlat. De très bons trajets pour tous les niveaux.